02 octobre 2006

Pour l'Europe libre (2)

Bruxelles devra s’adapter…

«Au lendemain de mon élection à la présidence de la République, je prendrais immédiatement trois mesures
», expliquait le président du MPF le 10 septembre dernier à Guidel. Trois mesures «fortes, parlantes et symboliques», portant sur «le périmètre, l’architecture et enfin le projet européens».

- «La première, rappeler notre représentant à Bruxelles qui négocie sur l’entrée de la Turquie : nous interrompons la négociation !
- La deuxième, nous baisserons nous-mêmes, unilatéralement, sans demander l’autorisation de Bruxelles, la TVA dans la restauration
, martelait le président du MPF.
- Enfin, à l’image d’Airbus ou d’Ariane, la France lancera avec les États qui le souhaitent des coopérations choisies dans les grands domaines d’avenir. Je propose trois champs nouveaux de coopération : le premier, c’est naturellement le co-développement ; le deuxième, c’est la lutte commune contre le terrorisme qui nous assaille ; et le troisième champ, c’est le combat commun que nous avons à mener sur la question du climat.»

Des mesures qui n’auront qu’un seul but: «montrer que c’est désormais à Bruxelles de s’adapter aux nations» et que les États membres n’ont plus à se plier aux décisions de l’Union européenne. Un changement de cap radical que Villiers – qui s’imposa comme le leader du non de droite au cours de la campagne du référendum de 2005 – prône depuis toujours.

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