Réforme des institutions : l'Appel de Florence

Voilà bien illustré, une fois encore, l'énorme fossé qui existe entre les dirigeants et les peuples. D'une part, ces derniers ont rejeté le texte de la Constitution européenne parce qu'il leur apparaissait trop complexe et trop confus alors même que, par définition, une Constitution doit être lisible par tous puisque s'appliquant à tous, ce qu'apparemment nos dirigeants n'ont toujours pas intégré, eux qui souhaitent reprendre toujours et encore la même dénomination et le même texte. Mais de plus, les citoyens ont voulu peser, par leur rejet, sur la construction européenne à laquelle on ne les associait plus ; ils ont ainsi pu dénoncer le manque de démocratie évident, le manque de compréhension de leurs préoccupations et de leurs attentes, le manque de protection de l'Europe, l'élargissement à tout-va etc... Le «non» est donc loin d'avoir été un accident de parcours, mais bien au contraire une prise de conscience des peuples, comme s'en est souvent félicité Philippe de Villiers.
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