05 décembre 2006

Espace Schengen: La France sous la pression de Bruxelles

La France «se retrouve, une fois de plus dans l'œil du cyclone» car ses pairs la pressent de «respecter le calendrier d'ouverture de l'espace Schengen aux dix nouveaux Etats membres entrés dans l'Union en 2004, au premier rang desquels la Pologne». La France, qui «gère le système d'information Schengen (SIS)», laisse entendre qu'elle a pris plusieurs mois de retard dans la mise à niveau de cette «gigantesque banque de données policières installée à Strasbourg». Or, les pays de l'Est soupçonnent la France «de prétexter des obstacles techniques pour retarder une décision politique délicate à vendre à l'opinion en année électorale», ce que réfute la France... (Le Figaro, 4.12).


La Commission européenne a supprimé, en 1995, les contrôles fixes aux frontières intérieures sans compenser par un renforcement des contrôles aux frontières extérieures et sans harmonisation préalable des législations nationales, ce qui a eu des conséquences désastreuses sur l'augmentation des trafics en tous genres (drogues, immigration clandestine, contrefaçons...). Philippe de Villiers avait, pour sa part, dans un rapport rendu public en mars 1995, mis en garde contre tous ces dangers. Dès cette date, et sans discontinuer depuis, il a réclamé le retour des frontières au nom du principe de sécurité et de précaution pour tous les citoyens d'Europe. Peut-être la France a-t-elle enfin pris conscience des problèmes...

0 Commentaire(s) :

Enregistrer un commentaire

Balises pour insérer un lien dans les commentaires : <a href="[URL]"> et </a>
<< Page principale