24 octobre 2006

Le cinéma dans le collimateur...

La Commission européenne ne s'était pas encore attaquée au cinéma européen. Qu'à cela ne tienne ! Elle vient de demander une étude à un cabinet anglo-saxon afin de «passer au crible les aides au cinéma des vingt-cinq pays de l'Union».

Les producteurs sont bien évidemment inquiets car, comme le remarque Thierry de Segonzac, le représentant des industries techniques, «c'est une vingtaine de films qui n'aurait pas vu le jour sans ces aides». Il enchaîne en estimant que «la suppression de ces dernières pourrait entraîner la délocalisation à l'étranger de 30 % de la production française soit une soixantaine de films» (Le Figaro Eco, 23.10).

C'est, comme d'habitude, au nom du sacro-saint principe de la libre circulation des hommes et des capitaux que les deux plus puissantes directions de Bruxelles, celles de la concurrence et du marché intérieur, s'en prennent au cinéma européen.

Philippe de Villiers a souvent rappelé que la culture n'est pas un bien comme les autres car elle fait partie intégrante de nos spécificités, de nos traditions et de nos coutumes. A cette fin, elle ne peut être considérée comme un produit «marchand» livrée à toutes les concurrences.

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