10 octobre 2006

Un commissaire défend l'entrée de l'Europe dans la Turquie

BRUXELLES (Reuters) - Le parlement français pourrait causer un grand tort aux relations entre la Turquie et l'Union européenne s'il vote une proposition de loi socialiste pénalisant la négation du génocide arménien par les Ottomans au début du siècle dernier, estime Olli Rehn, commissaire européen à l'Elargissement. (...) Il a précisé qu'il prendrait contact avec le gouvernement français avant le vote au parlement, prévu jeudi, pour bien mettre en évidence les conséquences que pourrait entraîner l'adoption d'une telle loi.

"La loi française sur le génocide arménien est, bien sûr, du ressort des seuls législateurs français mais il y beaucoup en jeu aussi pour l'Union européenne et la décision pourrait avoir de graves conséquences sur les relations entre l'UE et la Turquie", a souligné Olli Rehn, qui supervise les négociations sur l'adhésion d'Ankara à l'Union.(...)

On croit rêver... Certes, cette loi est discutable, mais elle revêt un caractère symbolique fort. Il faudrait donc désormais, pour plaire à ces messieurs de la toute-puissante Commission Européenne, censurer nos lois selon le bon vouloir d'Ankara ?Mais normalement, quand une entité entre dans un ensemble, c'est à cette entité de s'adapter à l'ensemble, et non le contraire !!
Aussi, plutôt que de nous battre aujourd'hui contre l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, disons, crions, hurlons :

AVEC VILLIERS, NON A L'ENTREE DE L'UE DANS LA TURQUIE !!!

La semaine passée, le ministère turc des Affaires étrangères avait déjà prévenu que l'adoption de cette proposition de loi aurait de graves conséquences sur les relations économiques et politiques entre les deux pays.

Il est aberrant et ignoble que la Commission cède à cet immonde racket turc, qui voudrait nous faire plier en menaçant nos chefs d'entreprise de boycott, s'ils ne réussissent pas à faire plier le Parlement (ce qui souligne s'il en était encore besoin, que le pouvoir n'est plus en France là où il devrait être).

Il est grand temps que le pouvoir revienne à des institutions qui n'auraient jamais dû accepter de le perdre. C'est à dire que :
  1. Le pouvoir devrait revenir de Bruxelles/Ankara vers Paris.
  2. Le pouvoir devrait revenir de l'économique vers le politique. En d'autres termes, nous devrions revenir de la ploutocratie (pouvoir aux puissances économiques) vers la démocratie

C'est (entre autres) le sens des propositions faites par Philippe de Villiers et le Mouvement pour la France au peuple Français.

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